Présentation du projet |
SITUATION
Le projet se situe dans la région des Aurès, au lieu dit Rémila. D’une superficie de 33.55 Ha, le terrain est desservi par la voie intercommunale entre Kaïs et Rémila côté Nord, et une piste récente limitrophe côté Est.
LES COORDONNEES GEOGRAPHIQUES DU TERRAIN SONT DE 35°33’53,88 N (LATITUDE) ET DE 6°53’20,37 E (LONGITUDE).
ÉTAT DES LIEUX
Ce site représente une concession agricole individuelle de Bachir Agguerabi enregistrée à Kaïs en 1993.
Le terrain actuel est un espace nu de plus de trente hectares difficilement cultivable en raison de sa qualité très pauvre : il est dépourvu en limons fertiles et saturé en sels. C’est un espace de pâtures sauvages comme on peut le constater sur la 1ère photo ci-dessous. Il est conseillé par les spécialistes pour la culture d’orge censée réduire sa salinité, comme il a été tenté de le faire quelques temps par son concessionnaire depuis 1993, Cf. 2ème photo ci-dessous.
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DE PAR LEUR SALINITE, LES TERRES SONT PLUTOT ET PRINCIPALEMENT DIRIGEES VERS LA CULTURE DE L’ORGE MAIS BIEN SOUVENT AUSSI UTILISEES COMME ESPACES DE PATURAGES.
ORIENTATION
Le projet du village écologique INÈS-Y-ILÈS à Rémila est orienté suivant un axe Nord/Ouest, profitant ainsi des vents dominants pour une meilleure ventilation en été, cependant il devra être protégé l’hiver par des plantations persistantes tout autour.
OBJET DU PROJET
Dans le cadre des objectifs d’investissement, en conformité avec la réglementation liée à la protection de l’environnement, des espaces utiles à l’agriculture d’une part et aux fondements des règles d’urbanisme et de promotion immobilière d’autre part, Bachir Agguerabi – concessionnaire EAI de la section n°027, ilot n°055 de la commune de Rémila – se propose de finaliser ce projet écologique pour activités agricoles et habitat en liaison avec l’agriculture. Ce projet a essentiellement pour thème l’intégration des notions de développement durable en Agriculture et Agronomie d’une part et en Architecture naturelle proche du monde rural d’autre part. Ceci afin de contribuer à l’amélioration de la vie quotidienne des habitants en les harmonisant avec leur milieu et leur environnement immédiat, tout en les faisant bénéficier de tous les aspects de la modernité.
Le projet d’INÈS-Y-ILÈS vise : Par la promotion de l’agriculture locale et de l’architecture au service de l’habitant, à revaloriser un espace inerte difficilement cultivable en raison du caractère de la nature du sol fortement affecté par la composante saline du terrain.
Seule la culture de l’orge a été recommandée par les spécialistes au concessionnaire de ce terrain qu’est Bachir Agguerabi, qui a bien tenté : « en vain » de cultiver cette espèce céréalière, mais le rapport de fertilité du sol et l’importance des investissements pour son assainissement du sel qui l’affecte est bien trop déséquilibré pour permettre, une amélioration ne serait-ce un espoir de rentabilité à moyen terme.
Par sa qualité d’Architecte, le concessionnaire de ce terrain se propose d’investir d’importants moyens afin de donner à ce terrain : de nature qualifiée de « pauvre » une valorisation qui a pour objectif d’octroyer à ce site un impact bien plus positif, qui pourrait rayonner sur la région, comme on pourra le voir au paragraphe de l’impact sur la région précisé au chapitre correspondant de ce document et sur la synthèse annexée à cette étude. Surtout s’il venait à être encouragé dans ses démarches préliminaires.
On peut ici rappeler cet objectif sommairement comme suit :
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700 à 1000 emplois directs sur 4 à 5 ans pendant la construction. |
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1000 à 1500 emplois indirects au cours de la même période. |
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400 à 700 emplois permanents à partir de la fin de sa réalisation prévue 2015-2020. |
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